Dulac n’a pas justifié l’élévation des arcades qui personnalisent son œuvre et constituent sa véritable signature, récurrente puisque elle apparaît dans 18 édifices scolaires.
Le premier dessin d’élévation (avec 4 arcades en arc segmentaire et non en plein-cintre) concerne la mairie-école de Burgy, dessin non daté, mais que d’autres documents permettent de situer en 1882. Or, à la même époque, le projet de Perreuil, qui a dû être révisé pour être conforme au Règlement des Constructions scolaires de 1880, est subitement modifié en cours de construction et alors que le chantier est par ailleurs retardé par la faillite de l’adjudicataire (1883) : l’arcade apparaît ainsi pour la première fois.
L’année suivante, le projet de Burgy est réalisé après avoir été revu à la baisse : la suppression des salles de travaux manuels, travaux à aiguille et de gymnastique, prévus par le nouveau règlement, s’en tient à une galerie à deux arcades.
Même constat à Thurey : le projet de 1882 prévoit des préaux et des salles annexes en retour d’équerre sur le bâtiment principal ; en 1884, sa mise en œuvre supprime les annexes et les remplace par le préau-galerie.
C’est donc vraisemblablement pour résoudre les contraintes techniques et budgétaires créées par la construction de locaux pour la gymnastique et les travaux manuels, que Dulac introduit le préau-galerie ouvert par les célèbres arcades.
Burgy, élévation de la façade principale, archives privées